Budget 2004 : l’illustration d’une gestion saine
Tribune de la majorité municipale publiée dans le Plouzané Magazine de mars 2004

Lorsque nous sommes arrivés aux affaires en 2001, nous avons trouvé une situation budgétaire très dégradée. Les dépenses de fonctionnement augmentaient régulièrement, tout comme la pression fiscale. Du coup, l’excédent de fonctionnement (différence entre recettes et dépenses de fonctionnement) était excessivement faible et ne permettait plus de financer suffisamment les investissements. Le recourt à l’emprunt était donc de plus en plus massif, alourdissant encore le remboursement des intérêts qui plombaient déjà le budget de fonctionnement. Nous étions donc dans un véritable cercle vicieux qui menait Plouzané à une situation désastreuse. C’est pourquoi depuis 2001, les budgets successifs que nous présentons cherchent avant tout à assainir cette situation. Pour ce faire, nous privilégions trois leviers essentiels :
- Réduire le poids de la dette sur les finances ;
- Limiter la pression fiscale ;
- Maîtriser les dépenses de fonctionnement afin de pouvoir consacrer une somme maximale pour l’investissement.

Ces objectifs nous ont conduit à optimiser un certain nombre de dépenses de fonctionnement afin que chaque centime du budget soit utilisé au mieux. Malgré cela, les aides aux associations ont été substantiellement renforcées, et les détenteurs d’emplois précaires à la mairie, nombreux à notre arrivée, ont été, pour une large partie, titularisé.

Cet effort s’est également accompagné d’un important travail de remise en état du patrimoine municipal. En effet, en 2001, nous avons découvert des bâtiments en bien mauvais état, souvent négligé depuis des années : à l’école de Kroas-Saliou le toit prenait l’eau, à Coat-Edern, les anciennes classes mobiles étaient à la limite de l’insalubrité, de nombreuses installations électriques, dans les écoles et les gymnases, n’étaient plus aux normes, et dans de nombreux bâtiments, il était urgent de changer les fenêtres, la palme revenant à la mairie où une fenêtre était tellement pourrie qu’un sac poubelle en assurait l’étanchéité !

Beaucoup de ces travaux ont aujourd’hui été réalisés. Les autres le seront dans les mois qui viennent. Ce programme de remise en état passera également par la réhabilitation complète du presbytère dont l’étage repose aujourd’hui sur des poutres ne tenant plus que par l’intervention du Saint-esprit (dans un presbytère, quoi de plus normal ? mais peut-être vaut il mieux ne pas tenter le diable indéfiniment...).

L’ensemble de ces travaux ont été réalisés en évitant au maximum le recourt à l’emprunt ce qui nous a permis, en deux ans, de réduire de plus de 1,2 millions d’euros l’encourt de la dette ce qui se traduit concrètement par des économies significatives sur les frais financiers inscrits au budget. C’est ainsi que nous avons pu amorcer un cercle non plus vicieux mais vertueux jouant sur le désendettement pour dégager des marges de manÅ“uvres indispensables pour assurer le financement des investissements.

Les programmes majeurs à venir (espace médiathèque, cantine centrale à la trinité, aménagement du fort du Minou...) pourront ainsi se bâtir sur des bases saines, sans remettre en cause l’équilibre des finances municipales.


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